Togo : La dénaturation du régime parlementaire, Tome 2
Photo: L'auteur, un institutionnaliste togolais
Source: Ressources personnelles.
Introduction
Jamais dans le monde une démocratie parlementaire ne naît par simple tempête dans un verre d’eau. Encore moins par ambition politique déclarative. Je tiens pour responsables, certains universitaires véreux ayant fait perdre le temps du Peuple et du Développement socio-économique au président de la République qui assume seul aujourd’hui les lamentations de ses concitoyens. Désigner faussement un objet politique dans la vie nationale alors qu’il représente autre chose me paraît comme une entreprise la plus indigne venant d’une caste d’universitaires. Ils ont trompé le prince, le peuple et le monde. Parce que la science a des moyens de réfutation de leur manœuvre de déformation des institutions. C’est difficile de jouer aujourd’hui aux manipulateurs des organes de l’Etat et des concepts vides de sens, parce que la science est là ! Les scientifiques, s’il y a lieu se complèteront pour toute mission d’intérêt public et tendent même à unifier leur démarche à la recherche de la vérité.
Par
exemple, la question relative à comment identifier une espèce animale dans un pays, ressemble à la seconde question de savoir comment
identifier un régime parlementaire ? Allons-y ! Reconnaître une espèce
animale d'une autre, préoccupe la biologie comme la reconnaissance d’une démocratie parlementaire qui se trouve au cœur des sciences sociales étudiant le pouvoir
ou la politique. Les critères d'observation de base sont presque
les mêmes sur le terrain et en laboratoire : on peut partir de la morphologie de l’espèce animale
ou du pouvoir ; on peut partir des
comportements de l’espèce
animale ou des acteurs face au pouvoir politique ; on peut partir
de l’alimentation de l’espèce animale
ou de l’usage que font les acteurs du pouvoir ; on peut partir des cris d’animaux ou des bruits du pouvoir ; on peut partir
du milieu de l'espèce animale ou
encore de l’écosystème du régime politique avec ses populations. D’autres
outils semblent communs entre sciences pour pousser davantage la connaissance
vers sa vérification ou sa réfutation. Il s’agit des théories livresques sur les objets à étudier, de l’analyse d’identification des codes cachés sur l’espèce
animale ou cachés au sein des faits politiques à expliquer ; il s’agit
encore de l’anatomie ou de
l’examen des organes des animaux ou des institutions publiques. Enfin
l’observation des pratiques de l’espèce animale et par analogie l’observation
des pratiques du pouvoir à comparer si besoin entre États, ne feront que
développer de la connaissance sur les sujets d’études. Existent bel et bien des
moyens à la disposition des différents chercheurs pour reconnaître ou pas l’espèce
animale ou encore la nature du régime politique en vigueur dans un pays. Que
ceux qui ont mis en place le régime parlementaire se détrompent que nous avons
des moyens scientifiques pour les démasquer, découvrir leur trucage et leur
mensonge vendus à l’Etat qui n’attend que le développement économique.
1
- L’échec du gouvernement des diplômés et titres
Nous disions dans notre dernier posting qu’au début de la gestion des affaires de la Cité ou de l’Etat, un problème complexe se posait aux citoyens. Il s’agit de comment mettre fin au pouvoir absolu d’un seul homme dans un Etat. Le Togo institutionnel actuel est âgé de 65 ans. Est-il mûr pour l’opération politique ? Je ne sais pas! Rappelons que la stratégie de recherche d’un bon gouvernement vise concrètement la meilleure organisation du Développement socio-économique du pays après revers de l’expérience politique du pouvoir absolu d’une seule personne. Toutefois le pouvoir absolu d’un homme dans un pays n’est pas mauvais en soi, si cela répond aux problèmes des populations. Sous d’autres cieux, les dictatures socialiste et communiste ont apporté avec succès éclatant la transformation sociétale des nations notamment en Fédération de Russie, République Populaire de Chine, Iran, dans les dynasties familiales du Moyen-Orient, etc. Le problème primordial, c’est la solution de la recherche scientifique et du Développement.
Des exemples pris au hasard : le problème du Togo s’appelle concrètement le chemin de fer Lomé-Dapaong ; Lomé-Kpalimé; Lomé-Anécho, chemin de fer encore entre toutes les préfectures, encore et encore autoroutes Lomé-Dapaong, entre toutes les villes-préfectures du pays. Pour désengorger massivement les voies de communication en vue de réduire au final la mortalité routière. En effet, très effrayante ! Le problème du Togo s’appelle aussi développement de tous les systèmes de transport en commun dans les villes en remplacement des millions de motos en circulation qui provoquent morts et invalides à vie ; Le problème du Togo s’appelle également le remplacement des millions de motos par des millions de motoculteurs pour l’agriculture biologique améliorée en vue de l’autosuffisance alimentaire, de la transformation industrielle et du commerce du surplus des produits agricoles. Moyen de créer l’emploi rural révolutionnaire, de freiner l’exode rural vers les villes déjà surpeuplées par rapport aux ressources urbaines disponibles. Le problème du Togo, c’est le système éducatif de qualité centré sur les apprentissages puis les améliorations mesurables des élèves et étudiants facilement employables dans l’économie du marché du travail, ainsi de suite dans les secteurs de la santé publique, de l’eau potable, de l’énergie… Voilà les questions du Développement posées aux stratèges politiques.
Malheureusement certains universitaires et intellectuels mercenaires ont ramené le problème du Togo à une simple dissertation juridique et littéraire à coiffer de noms pompeux de révisions constitutionnelles, de régime parlementaire, de nouvelle République, etc. Ils ramènent tout au juridisme et littératurisme permanents en réalité sans consistance, substance et sans raffinement parce que n’ayant pas étudié d’autres disciplines académiques pour l’ouverture de leur esprit. Ils ne dansent que sur un seul pied ! À telle enseigne que ces démarcheurs d’universitaires et de pseudo intellectuels africains ont perdu l’agenda du Développement au président de la République. Les gars ont réussi à tromper le prince que le pays a besoin d’une nouvelle littérature juridique, de nouveaux textes. Je le répète encore, le problème du Togo ne s’appelle pas dissertation juridique et littéraire, mais recherche scientifique plus Développement. Et voilà le prince leur a donné les pouvoirs régaliens qu’ils ont réclamés au nom de leurs diplômes et tires universitaires obtenus souvent en France de laquelle ils copient médiocrement les manœuvres institutionnelles. Ces élites sans vraie urbanité ne savent rien faire à part se mettre plein dans les poches et singer les européens des bureaucraties très néocolonialistes et impérialistes. C’était prévisible ! D’abord qu’est-ce qu’ils ont appris et vu réellement en France. Allons-y ! un étudiant avec une bourse d’études de misère perdu dans une ville universitaire de province, qui quitte sa chambre d’étudiant souvent de sept -7 m2 pour les cours à l’université, de celle-ci, sa chambre exiguë d’étudiant sur le même itinéraire durant quelques années d’études théoriques, dites-moi la personne a vu quoi sur le terrain concret, expérimental dans le pays hôte pour revenir développer son pays ? En sachant que sa poche est à un euro près et donc ne peut pas financer tout changement de direction géographique ou de destination encore moins visiter par exemple un musée de quartier, la ville entière, visiter la capitale, les autres villes voisines plus loin sur le territoire hôte pour plus de perspectives et de dissonance civilisationnelle. Dans le but d’observer, de découvrir et de comprendre par soi-même les secrets, l’origine du développement et de l’évolution historique des peuples qui l’ont accueilli. Sans vrai choc culturel ailleurs, on revient vide et bredouille dans son propre pays. Ayant regagné le bercail national comme diplômés de France, les voilà en politique conseillers et stratèges du prince alors qu’ils n’ont rien appris profondément de consistant, rien vu enfin rien compris. Maintenant je voudrais parler aux patriotes : Le Développement d’un pays ne commence pas par les alignements de mots, les dissertations juridiques, littéraires, la présence sur les médias, la rhétorique, le verbiage… et la collusion avec l’étranger. Les vrais patriotes construisent d’abord la réalité du Développement socio-économique ensuite les manuels d’usage normatifs, discours et paroles viendront s’aligner derrière les réalisations des œuvres du Développement en faveur du Peuple. Les intellectuels naïfs veulent commencer par l’inverse, est-ce ça marche ? Non !
Revenons à l’aventure connue de ceux qui perdent le temps du Développement au prince. Je prends l’exemple de l’enseignement des régimes politiques dans les universités qui ne dure au maximum qu’un semestre dans certaines facultés de sciences sociales. Suffit-il à l’étudiant pour comprendre les enjeux ? Plus tard le vendre à son propre pays ? Dès lors que le vendeur de ce régime ne l’a jamais expérimenté historiquement. Pire n’a jamais vécu ou même voyagé simplement dans un pays à tradition de régime parlementaire. Quelques mois de cours théoriques sur le régime parlementaire dans un cursus universitaire ne suffisent pas pour se construire une expérience solide conduisant quelqu’un à modifier l’ordre constitutionnel d’un État. Voilà ce qu’est devenu l’histoire de l’économie du développement de mon pays entre les mains des diplômés et titres. Le prince le constate probablement : ces universitaires pleins de titres n’ont que de la dissertation juridique et littéraire comme faire-valoir pour exister à côté de lui. Alors ils s’essayent aux montages politiques servant tantôt de révisions constitutionnelles répétitives tantôt de nouvelle République, puis passent aux discours décousus sur les médias publics qui ne font qu’enfoncer la nation togolaise vers des abîmes dangereux. Certains universitaires ont eu beaucoup de pouvoirs dans le pays depuis vingt -20 ans ; malins, ils n’ont réussi qu’à s’enrichir et se livrer aux déformations et dénaturations des normes politiques qui n’ont jamais existé ni dans forme ni dans le fond pour développer une nation.
Démasquer
les fraudes et infractions déontologiques de ces universitaires locaux en
collusion avec les nouveaux commis de la Françafrique demeure d’intérêt public. Je cherche les raisons pour lesquelles ils penchent vers l’imposture au lieu du
travail laborieux pour développer le Togo, mais je ne comprends rien. Un
collègue m’a répondu que c’est des incompétents. Mais avec tous les diplômes et titres universitaires en poche ? Face à la paralysie et à la dysfonctionnalité de mon pays, la culpabilité des
intellectuels associés à l’exercice du pouvoir public ne fait plus aucun doute.
En principe, même s’il n’a pas prêté serment, un universitaire ne doit pas
commettre une faute intentionnelle dans un cadre public et même privé ou se
mêler aux activités de corruption politique pour se faire valoir. Une enquête
nationale me paraît nécessaire dans le but d’identifier les universitaires
responsables de la situation nationale actuelle pour les châtier devant les
tribunaux du pays. Affirmer que le Togo vit un régime parlementaire du fait de
son passage de la IVème à la Vème République ne suffit pas pour autant que le
régime politique devienne en soi véritablement parlementaire. Le démontrer,
passera par une démarche scientifique, celle de la méthode déductive qui part
des réalités historiques constantes, des théories et principes des régimes parlementaires connus dans le
monde. Pour arriver à l’interprétation des réalités des nouvelles institutions
politiques avant de déterminer avec exactitude si réellement le Togo vit un
régime parlementaire.
2 –
Le régime parlementaire comme stratégie politique historique de cassation du
pouvoir absolu d’une personne dans l’Etat
Gardons
notre calme pour avancer méthodiquement. Au début de l’ère politique sur la
planète Terre, toutes les Cités, tous les États, royaumes et empires du monde
ont eu à leur tête des tyrans nommés les uns après les autres comme pharaons,
empereurs, rois, führers, guides, duces, fascistes, dictateurs,
etc. Car concentraient en leurs mains tous les pouvoirs pour diriger la
communauté humaine, établir les règles du jeu social et rendre la justice selon
leurs sentiments. Que la nomenclature des sciences sociales catalogue en
politique par l’Exécutif, le législatif et le judiciaire. La concentration de
tous les pouvoirs se représente par le pouvoir absolu, justifié par les
dictateurs sur un fondement du droit divin. Si je prends l’exemple de
l’Occident à l’avant-garde aujourd’hui de la démocratie, ses États, royaumes et
empires étaient confrontés durant plusieurs siècles au même problème politique
du pouvoir absolu de ses rois, empereurs et guides. Les Révolutions politiques,
industrielles et scientifiques viendront pour mettre progressivement fin au
principe du pouvoir absolu des premiers dirigeants dans les sociétés
occidentales conformément au tableau synoptique en dessous. Alors le contrat
social a remplacé le droit divin dans les Etats d’Europe. Les dernières
dictatures européennes tombèrent dans les années 1990 avec la chute du mur de
Berlin en 1989. L’étude des cas d’adoption du régime parlementaire au Royaume Uni
-première monarchie parlementaire manifestée sur la planète puis en
Allemagne, au Japon, en Espagne, en Éthiopie et en Italie éclairerait définitivement
sur les causes, les objectifs politiques poursuivis et les effets multiples
opérés par l’adoption de ce régime parlementaire.
Tableau synoptique des conditions et
effets de l’adoption du régime parlementaire dans un nombre de pays de par le
monde
|
Pays |
Nature de l’ancien régime
avant l’adoption du régime parle- mentaire |
Cause de la
chute de l’ancien régime |
Objectif
national de l’adoption du régime
parlementaire |
Conséquences de
l’adoption du régime parlementaire sur l’ancien régime |
Qu’est devenu le personnage-clé de l’ancien régime après l’adoption du régime
parlementaire? |
Conditions
politiques générales dans le pays après l’adoption du régime
parlementaire |
|
Royaume-Uni |
Monarchie absolue de
droit divin cumulant tous les pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Bureaucratie. |
Sanglante
Révolution anglaise ayant dépourvu le monarque de son pouvoir absolu. |
Transfert des
pouvoirs et de la souveraineté au
Parlement, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Zéro pouvoir
pour le roi qui se retrouve, sans prérogatives. Le roi règne, mais ne gouverne
plus l’Etat. Le monarque incarne seulement l’unité nationale. |
Le monarque et
sa famille préservés, mais isolés de l’exercice des affaires de l’Etat. |
Contrat social, Séparation
des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des
élections générales, libres et transparentes pour le choix des dirigeants et
si nécessaires des nouvelles institutions. |
|
Allemagne |
Nazisme,
totalitarisme avec cumul entre les mains d’une seule personne, Adolf Hitler
de tous les pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Catastrophe du
IIIème Reich, Défaite allemande de la
Deuxième Guerre Mondiale en 1945, Suicide d’Adolf Hitler. |
Suprématie du Parlement allemand, Plus jamais ça, de nazisme et de totalitarisme, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Disparition
définitive du poste de führer allemand remplacé par un président fédéral sans
pouvoirs avec un seul rôle : représentation de l’Etat fédéral d’Allemagne. |
Disparition pure
et simple avec famille. |
Contrat
social, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des élections générales libres et transparentes pour le
choix des dirigeants et si nécessaires des nouvelles institutions. |
|
Japon |
Régime impérial absolu de droit divin, empereur comme incarnation divine sur Terre, avec cumul de tous les pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Défaite de la
Deuxième Guerre Mondiale et capitulation du Japon en 1945. |
Imposition de la démocratie par les États-Unis au Japon en tant que vainqueur de la 2GM sur le pays, Mise en œuvre du régime parlementaire avec séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Zéro pouvoir
pour l’empereur du Japon qui perd son statut de divinité. |
L’empereur et sa
famille préservés, mais isolés de l’exercice des affaires de l’empire du
Japon, Empire du soleil levant. |
Contrat
social, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des élections générales libres et transparentes pour le
choix des dirigeants et si nécessaires des nouvelles institutions. |
|
Espagne |
Dictature
politique, totalitarisme avec cumul entre les mains d’une seule personne, le
dictateur Francisco Franco de tous les pouvoirs Exécutif, législatif et
judiciaire, Bureaucratie. |
Mort du
dictateur espagnol Francisco Franco en
1975. |
Transition
démocratique, adoption d’une monarchie constitutionnelle avec régime
parlementaire, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Un monarque avec
pouvoirs symboliques, unité nationale, arbitre, modérateur des forces
politiques. |
Le monarque et
sa famille préservés, mais isolés presque de l’exercice des affaires de
l’Etat. |
Contrat
social, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des élections générales libres et transparentes pour le
choix des dirigeants et si nécessaires des nouvelles institutions. |
|
Monarchie absolue de droit divin avec comme Empereur Hailé Sélassié, Roi des rois, descendant de la dynastie des Rois David, Salomon, par la Reine de Saba, Dirigeant légitime de la Terre. Puis renversement de l’Empereur Hailé Sélassié en 1974. Instauration d’une dictature militaro-communiste féroce de Mengistu Hailé Mariam. |
Sanglante révolte, révolution, rébellion armée et chute en 1991 du dictateur Mengistu Hailé Mariam. - Fin violente en Ethiopie de la dictature militaro-communiste. |
Fin du pouvoir absolu, de l’autoritarisme militaro-communiste, Transition démocratique et adoption du régime
parlementaire, Fédéralisme sur critère ethnique. |
Un président de
la République avec titre honorifique, sans pouvoirs, et ayant un rôle de représentation
de la République démocratique fédérale d’Ethiopie. |
Fuite d’Ethiopie avec famille du dictateur Mengistu Hailé Mariam condamné à mort par contumace à Addis-Abeba. |
Contrat
social, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des élections générales libres et transparentes pour le
choix des dirigeants et si nécessaires des nouvelles institutions. |
|
|
Italie |
Fascisme,
totalitarisme, dictature mussolinienne. Tous les pouvoirs Exécutif,
législatif, judiciaire concentrés entre les mains de Benito Mussolini. |
Chute du
dictateur Benito Mussolini, Défaite
italienne et du fascisme de la Deuxième guerre mondiale en 1945. |
Plus jamais ça, le
fascisme, le totalitarisme, transition démocratique, adoption du régime
parlementaire, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire. |
Disparition
définitive du poste de duce ou guide remplacé par un président de la
République italienne avec pouvoirs réduits et modestes. |
Disparition pure
et simple avec famille |
Contrat
social, Séparation des pouvoirs Exécutif, législatif et judiciaire, Décentralisation, Instauration des élections générales libres et transparentes pour le
choix des dirigeants et si nécessaires des nouvelles institutions. |
Source: Sohou Aléza, septembre - octobre 2025.
Un
régime parlementaire, régime politique d’épée ne naît pas, comme je l’ai écrit auparavant, à partir d’une tempête dans un
verre d’eau. Il n’est ni issu de conditions sociologiques pacifiques ni le
fruit d’une stabilité politique et de tranquillité. La démocratie parlementaire ne vient
pas de la volonté du prince ou des universitaires, cela au Royaume Uni, en
Allemagne, au Japon, en Espagne, en Ethiopie et en Italie. Les causes ont été politiquement violentes pour créer une issue inéluctable de fin du pouvoir absolu d’une seule
personne dans un Etat par la stratégie de la démocratie parlementaire. C’est là que certains
universitaires ont à comprendre scientifiquement la loi historique
suivante : sans fin de pouvoir absolu d’un homme dans un Etat, il ne peut exister
de régime parlementaire. Voilà la régularité constante que véhicule le tableau
ci-dessus illustré. Sans la condition normative ainsi invoquée, le Togo garde
son régime dictatorial présidentialiste et rend immédiatement caduque le régime
parlementaire. Au lieu de tromper le prince, le peuple et le monde d’un passage
au régime parlementaire en Vème République. En effet, le régime parlementaire a
une histoire, une mission politique, une substance et une vie. Ce régime vient
et descend comme un marteau pour briser le pouvoir absolu d’un homme dans la
République. Son histoire se lie aux Révolutions ayant détruit les anciens
régimes dictatoriaux de par le monde. Sa mission consiste à mettre fin au
pouvoir solitaire d’un homme ou d’une famille régnante, sa substance se
reconnaît par la séparation effective des principaux pouvoirs dans l’Etat, à
savoir l’Exécutif, le législatif et le judiciaire. Sa vie et ses effets agissent
à assurer l’équilibre des pouvoirs, la suprématie du Parlement, le pouvoir des
représentants véritablement élus du peuple. Ce régime instaure une tradition,
celle des élections générales libres et transparentes conduisant aux choix et au
renouvellement constant des dirigeants et si nécessaire des institutions par
référendum. Puis garantit la régulation de la régularité des élections générales.
Pourquoi des élections irréprochables ? Parce que les élections libèrent des
peurs, affranchissent l’Etat et ses citoyens des ténèbres, de la sorcellerie,
du satanisme, des démons et de la méchanceté humaine. Si quelqu’un veut le
pouvoir, il se bat devant les populations directement témoins pour disposer du
mandat du peuple souverain et non par obscurantisme, bureaucratie, courbettes, nominations, malveillance et
trahison des autres concurrents. Revenons aux élections générales : elles
concernent d’abord les députés à l’Assemblée nationale puis les représentants
des divers niveaux de collectivités
territoriales pour marquer définitivement la fin de la bureaucratie faisant obstacle au pouvoir dans la Cité par les urnes, les élections et la voix majoritaire. La
bureaucratie, comme pouvoir des non-élus, pouvoir de nominations, de bureaux, de postes et avantages qui
s’accompagnent, sévit trop dans le pays pour peu de résultats du Développement
national. C’est pourquoi les acteurs se livrent la guerre des nominations aux
postes de ministres, secrétaires généraux, directeurs, recteurs, préfets, etc… Si
cela ne peut pas se réaliser, mieux vaut continuer la vie politique traditionnelle
sous l’empire de l’ancien régime, c’est-à-dire la dictature présidentialiste
donc en laissant le régime en l’état conforme à sa réalité.
À
mercredi prochain pour la suite, si Dieu notre Père le veut.
ALEZA Sohou, Université de Lomé
C'est le principe du paraître qui marche au Togo. Merci beaucoup pour cette lumière scientifique
RépondreSupprimerMerci infiniment Madame/Monsieur pour votre réaction encourageante 🙏🙏🙏
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