Tony Blair et le déclin de l’Occident

 

Photo 1 : Le premier ministre Tony Blair, à droite et le président Bill Clinton, à gauche, très complices dans le temps



Sourcehttps://www.dailymail.co.uk/news/article-1314472/Tony-Blair-Bill-Clinton-rekindle-special-relationship.html



Introduction

Tony Blair, n’est pas Winston Churchill -1874-1965 - Photo 2 qui contribua à mettre fin à la barbarie nazie en alliance avec les États Unis, l’Armée Rouge URSS, la France et les combattants d’Afrique, la Chine et autres asiatiques. L’ex premier ministre Blair du Royaume-Uni de 1997 à 2007, contrairement à son lointain prédécesseur, homme dEtat et héros britannique Winston Churchill, répand des tensions dans le monde, la guerre, l’atrocité, la cruauté, la brutalité, la méchanceté et la domination par l’endettement des pays pauvres. Dans ses « Mémoires » qui figurent dans ma petite bibliothèque personnelle, d’une ampleur de 802 pages, publiés par les éditions Albin Michel, Londres 2010 à la page 262, il écrit « j’ai, dès le départ, prôné très ouvertement une solution militaire ». Fermer le ban ! La phrase de Tony Blair résume vraiment ce qu’il est. Sous son Administration chaque pays, selon ses propres critères était sous menace d’intervention ou d’invasion. Tout récemment, il était farouchement pour une intervention limitée de l’OTAN en Ukraine. Qu’est-ce qu’il appelle « limitée » ? Je ne sais pas ! Voilà l’affiche d’un homme politique ayant banalisé l’interventionnisme militaire dans le monde, qui a causé ruine partout sur son passage. Aujourd’hui par effet, le déclin de l’Occident, en particulier du Royaume-Uni.

Rien que l’enquête sur l’Irak « Irak inquiry » du Sir John Chilcot, publiée en 2016 en douze volumes et 6000 pages, très instructive et intéressante à lire, elle a déterminé clairement la responsabilité personnelle de Tony Blair dans la participation du Royaume-Uni à l’invasion criminelle et à la destruction barbare de l’Irak. J’ai attendu trop longtemps et j’attends encore que l’individu rende des comptes à la justice de son pays, à défaut à la CPI. Mais rien ! Non seulement Tony Blair n’est pas poursuivi par la justice de son pays et celle internationale, il demeure en activité en s’implantant partout au moyen de ses nombreux réseaux pour s’immiscer encore dans les affaires du monde, en particulier de mon pays. C’était longtemps prévu qu’il passe par ma petite tribune. Elle se concentre sur ses nombreuses responsabilités mettant en danger la Terre entière au nom des thématiques passe-partout de développement soi-disant des pays africains. Cinq mots présentent Tony Blair : menteur, hypocrite, criminel, fasciste et vaniteux. Je suis prêt à l’affronter devant n’importe quel tribunal de son choix. Se cachant et réapparaissant selon la météo politique internationale, l’ex-premier britannique porte à lui seul une grande part de responsabilité des tensions continuelles dans le monde. Le développement du terrorisme global après l’invasion de l’Irak provient de sa faiblesse dans la compréhension des écoles stratégiques du monde depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, en dépit de son entourage composé de ressources humaines publiques et même privées compétentes, s’il faisait les demandes d’expertise. Traquer les fossoyeurs du monde plongé actuellement dans une tension maximale pouvant nous conduire à un échange létal nucléaire, par fautes causales lointaines ou immédiates commises par certains dirigeants imbus d’eux-mêmes, soient-ils issus de nations riches, me paraît justifié comme d’intérêt public et universel. Nous ne pouvons pas nous taire pour longtemps ! Et laisser en héritage un monde conflictuel sans futur pour l’enfance, l’adolescence et surtout la jeunesse, du fait des auteurs de politiques publiques désastreuses dans leurs propres pays, de pratiques diplomatiques étranges, de relations internationales dangereuses pour la sécurité mondiale et les intérêts des peuples.


 Photo 2 : Winston Churchill brandissant le fameux V de la victoire connu de tous, victoire sur les forces nazies en 1945



 Source : Wikipédia


1 - Tony Blair, un va-t-en-guerre le plus dangereux de l’Europe contemporaine

D’apparence lisse mais de nature profondément laide, Tony Blair reste partisan de la force barbare dans la résolution des conflits internationaux. Il a l’habitude de pousser immédiatement à la guerre. Sa tactique tient en une phrase : le gain et le butin par la guerre, l’occupation et l’endettement. Pour quel but ? Rassurer ses compatriotes à lintérieur de son pays avec les résultats économiques de croissance qu’il va apporter après les guerres à but justement d’exploitation des ressources étrangères. Par sa politique interventionniste, Tony Blair a tellement fait peur aux régimes monarchistes et pétroliers du Golfe qui ont finalement élu la Cité de Londres comme place financière de dépôt de leurs finances et actifs. L’orientation artificielle, par les entreprises anglo-saxonnes, du surdéveloppement économique des monarchies dynastiques du Golfe, Arabie saoudite, Koweït, Émirats arabes unis, Oman, Quatar, Bahreïn, alors qu’elles n’ont pas de populations pour habiter, se comprend en lien avec l’enrichissement de la métropole londonienne. Même si cela va en contradiction avec la doctrine du dirigeant anglais sur le changement climatique qui n’est qu’une autre hypocrisie pour se faire encore de l’argent. Tout ça lui a permis de disposer des ressources colossales pour procéder aux réformes domestiques. Selon l’ancien communiste, il a initié des politiques économiques libérales à la place de la nationalisation des moyens de production de son pays au cœur de la théorie politique de son parti Travailliste. Tony Blair a même donné l’indépendance à la Banque d'Angleterre pour crédibiliser sa propre politique économique durant ses mandats. L’investissement massif dans les services publics en plus des mesures sociales introduisant le salaire minimum ont amélioré les conditions de vie des travailleurs pauvres, se vante l’ex premier ministre dans ses Mémoires. Il nous rappelle que sa politique de décentralisation par dévolution constitutionnelle des pouvoirs réels aux collectivités territoriales a calmé les velléités indépendantistes de certaines régions anglaises. En transformations domestiques, Tony Blair se distingue à la différence de ses prédécesseurs par le retour de la paix en Irlande du Nord. Pour multiplier les sources de financement de tout son programme de gouvernement, l’homme politique devrait passer par les butins de guerres à l’étranger et les gains de menaces d’intervention militaire en vue de maintenir ou d’attirer à Londres les capitaux des monarchies dynastiques nanties du Golfe et des dictatures d’Afrique.

 

1.1 - Plusieurs interventions militaires provoquées par Tony Blair durant ses mandats

 

Jamais un premier ministre britannique en exercice n’a provoqué autant de guerres et d’interventions militaires en peu de temps. Presqu’annuellement, Tony Blair avait une opération militaire à planifier dans un coin du monde. La première intervention en Irak largement documentée est suivie de celle du Kosovo, puis de la Sierra Leone puis encore d’Afghanistan. Je ne peux pas oublier, le niveau de brutalité de cet homme.

 

Tableau 1 : Récapitulatif des interventions militaires du premier ministre Tony Blair durant ses mandats

Intervention militaire sous ladministration Tony Blair

                                                                 Année

Irak - première intervention militaire

1998

Kosovo

1998

Sierra Leone

2000

Afghanistan

2001

Irak - deuxième intervention par invasion

2003

Source : Par compilation via analyse des Mémoires de Tony Blair, 2025


Mélangeant éthique, humanitaire et intervention militaire dans sa doctrine de politique étrangère, Tony Blair ne convainquait personne. Avocat de profession initiale, il a le maniement du verbe qui touche le sophisme et le jurisblanchiment. En tentant de démontrer tout ce qu’il veut et atteindre son but. Depuis la fin de la guerre froide, les bureaux des dirigeants occidentaux ressemblent aux laboratoires de fabriques des contrevérités pour retarder l’émergence économique des pays dotés de ressources colossales: population, ressources minières, environnement gratifié de richesses diverses, etc. En observant la chaîne d’activités politiques de l’ex premier ministre anglais, l’on comprend que la morale c’est lui, l’aide humanitaire c’est encore lui et l’envahisseur c’est toujours lui. L’on se demande, sans séparation de pouvoirs dans l’action publique, qu’elle soit nationale ou internationale, celle-ci tombe sous l’emprise du pouvoir absolu, donc de la domination pure et simple des populations soi-disant bénéficiaires de l’action vertueuse. Pour rappel, c’était au nom de l’émancipation des peuples que l’entreprise de la colonisation fut organisée au détriment des peuples locaux. Certains historiens ignorent même que les colons envoyés dans les colonies étaient des condamnés de justice, c’est-à-dire auteurs de graves infractions - délits et crimes, qu’il fallait déporter dans les colonies, loin de la métropole à conserver dans l’ordre public et la paix. Dans les colonies, les criminels de colons allaient être quadrillés sur place par l’armée régulière de la puissance coloniale. Les délinquants fussent-ils blancs ne pouvaient rien apporter comme valeurs d’émancipation aux populations indigènes. Résultats, détournements des terres agricoles, travaux forcés, terreur et extermination des résistants comme mon arrière-grand-père Agouda Tchalèm, ont jonché l’ordre colonial. Je voudrais dire à Tony Blair qu’aucun pays n’a demandé qu’on s’apitoie sur son sort au moyen de sa morale, son aide philanthropique et ses interventions militaires destinées au final à spolier les ressources des populations étrangères pour les investir dans les capitales occidentales. Les néocolonialistes ont toujours un objectif précis celui du détournement des actifs des pays encore faibles. Pour ce faire, de pyromanes par déclenchement des guerres civiles ou terrorismes, ils passent au rôle de pompiers en déroulant bonne morale, aide humanitaire et intervention militaire en vue d’occuper le pays indéfiniment. Si les populations ne comprenaient pas l’histoire pour chasser par tous les moyens les envahisseurs et prendre le contrôle de leur propre destin. Chaque population-Etat-souverain a l’obligation d’inventer ses propres solutions structurelles et historiques. Sinon invasion totale !

 

1.2 -  L’invasion de l’Irak

Au début de la crise historique irakienne, le premier ministre Tony Blair se fait surnommer de par son attitude « caniche de Georges W. Bush », Georges W. Bush président des États-Unis de 2001 à 2009. Pour la simple raison que le 10 Downing Street à Londres était le prolongement du Bureau ovale à Washington. Lorsque l’occasion se présente devant les masses médias, Tony Blair fanfaronnait ainsi "quoi qu'il arrive, je suis avec vous" Mr. Président of United States ! Dans le temps, j’ai encore souvenance que l’opposition des dizaines de millions de manifestants en Angleterre, aux États Unis et dans le monde contre la guerre en Irak, n’a pas réussi à fléchir ni Tony Blair, ni Georges W. Bush devenus de véritables fous de guerre. Le couple transatlantique se détermina à aller en guerre malgré l’autre refus historique de Jacques Chirac -1932-2019, président français de l’époque ayant même donné sa parole d’honneur que Saddam Hussein ne disposait pas d’armes de destruction massive-ADM. Peu avant la déclaration américaine de guerre contre l’Irak, je me souviens aussi du complot ourdi contre le général Colin Powell -1937-2021, que j’admire beaucoup, vainqueur et héros de la première guerre du Golfe, comme celui désigné avec flacon en main je ne sais de quoi, d’échantillon d’anthrax? Pour mentir en direct à la télévision via la Tribune de l’ONU que l’Irak détenait des armes de destruction massive. Acte de racisme ? Je ne sais pas ; jalousie professionnelle ? Non plus je ne sais rien. Pourquoi c’est le général Colin Powell, à la place du chef de l’Exécutif américain Georges W. Bush, qui devrait se percher à la Tribune de l’ONU pour présenter des preuves de l’existence des ADM dans l’armée irakienne avec en main une fiole chimérique d’armes chimiques découvertes par de faux inspecteurs américains en ADM? L’autre monstre menteur Benyamin Netanyahu, chef du gouvernement israélien, lui au moins, quand il veut mentir froidement, a le courage de passer lui-même à la Tribune de l’ONU pour présenter sa physique-chimie chimérique de bombe nucléaire que l’Iran était à deux semaines de fabrication! Pourquoi pas dans le temps, le président Georges W. Bush au sujet de la présentation au monde de la découverte imaginaire de la CIA, du Mossad et du MI6 en Irak ? Oh là là quel monde héritons-nous de nos parents, grands-parents, ancêtres et aïeux ? Après analyse, j’ai compris que c’était un complot contre toute future candidature aux élections présidentielles américaines du général Colin Powell pour succéder à Georges W. Bush à la fin de son deuxième mandat. Jamais le général Powell, inégalable jusqu’alors aux États-Unis sur le plan de l’art de la guerre interarmées, ne sait relever jusqu’à sa mort en octobre 2021 - paix à son âme, de la trahison de ce duo irrationnel Bush-Blair presque mentalement déficient. Aujourd’hui tout le monde le sait, les renseignements de la CIA, du Mossad et du MI6 sur la capacité irakienne en ADM étaient non corroborés, donc archifaux, complètement erronés. L'invasion de l'Irak en mars 2003, n'était pas une option stratégique rationnelle. Les options diplomatiques n'avaient même pas été épuisées avant le recours à la force militaire, d’ailleurs sans mandat finalement de l’ONU. Comment le régime de Saddam Hussein, très affaibli par plus d’une dizaine d’années de bombardements occidentaux depuis l’invasion irakienne du Koweït en 1990 matée par l’Occident dès 1991, représenterait encore une menace pour les intérêts anglo-saxons? Les conséquences de l’invasion de l’Irak avec l’effondrement du régime, de l’armée, de la population et de l’économie puis capture et exécution de Saddam Hussein en 2006, ont contribué à l'instabilité profonde du Moyen-Orient, du monde, à la naissance du sectarisme, de l’extrémisme, du terrorisme structurel et global.

 

2 - Tony Blair et la fragilisation avancée de la sécurité en Europe et d’ailleurs 

Je me disais en répétition que l’ex premier ministre Tony Blair vivait sur une planète imaginaire avant de vouloir intégrer les anciens pays satellites de l’URSS dans l’OTAN. Finalement, il a réussi le tour de force à provoquer la rupture historique de l’élargissement de l’OTAN en direction de la Russie. Alors qu’à la chute du mur de Berlin, la parole d’honneur des présidents américains Ronald Reagan puis Georges W. Bush père donnée aux dirigeants russes signait que l’OTAN ne s’élargirait jamais vers l’Est. Je n’étais pas là-bas, mais à partir de mon intuition, bien sûr à vérifier, c’est le premier ministre Tony Blair -Photo 1 qui aurait convaincu Bill Clinton - Photo 1 vers la fin de son deuxième mandat de président américain -1993-2001 de violer l’accord de principe entre les deux superpuissances nucléaires États-Unis et Fédération de Russie en procédant au premier élargissement inaugurateur de l’OTAN en Europe de l’Est. A partir de ce moment de l’histoire, l’Occident a mangé son propre totem de protection de la sécurité commune européenne du fait de l’Administration Tony Blair. La parole donnée demeure sacrée, mais pas avec les dirigeants anglais, je vous avertis. Le propre d’un dirigeant britannique, c’est qu’il ne respecte pas toujours les règles du jeu. La théorie des jeux ne les concernent pas! Les dirigeants américains ont appris ça de l’empire britannique. Ensemble ils cachent et dissimulent tout aujourd’hui. Les faits sont là : sabotage du Gazoduc Nord Stream, confiscation et exploitation des avoirs russes, sanctions, etc… qui sont les véritables auteurs de la destruction en cours du droit international public et privé ? Au Royaume-Uni, il ne reste que l’institution royale - Photo 3 comme significative. C’est pourquoi j’exhorte le prince de Galles William à se réconcilier volontairement avec le prince Harry sinon, il ne pourra pas régner à son tour paisiblement sur le Royaume sans son frère, du fait du sang fraternel direct. Parenthèses fermées, pour m’attaquer à la classe dirigeante anglaise.


Photo 4 : Famille royale anglaise en vous laissant deviner chacune des célébrités


Source : Carte postale -camera Press London, acquise à Londres
 

2.1 - Tony Blair, avocat imprudent de l’élargissement de l’OTAN aux portes de la Russie

La guerre en Ukraine constitue l’une des répliques géostratégiques de l’ambition de l’OTAN de s’élargir à l’Est de l’Europe en dépit de la disparition du pacte de Varsovie et de la promesse des États-Unis de ne pas étendre leur influence aux portes russes. Les assurances données par les leaders occidentaux dans les années 90 concernant l'intention zéro d'étendre l'OTAN vers l'Est ne peuvent pas faire l'objet de doutes ou de débats politiques. Dans la mesure où une décennie passée plus tard sans élargissement de l’OTAN démontre en soi et fait foi de l’histoire de l’existence réel d’un accord de principe de non intégration des anciens pays du pacte de Varsovie sous le parapluie militaire américain. Après recul analytique et connaissant les Anglais, il faut que tout le monde le sache aujourd’hui par mon hypothèse, même si je n’étais pas là-bas, que c’est Tony Blair qui est responsable du premier élargissement inaugurateur de l’OTAN en 1999 en convainquant, à partir de mon intuition à vérifier bien sûr, le président Bill Clinton à la fin de son deuxième mandat de briser le statu quo de l’équilibre des forces ex-post fin guerre froide. Avec l’effondrement de l’intérieur de l’URSS en 1991. Le premier ministre Tony Blair a franchi le Rubicon et obtenu ainsi des Américains le premier élargissement de l’OTAN à la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, suivi du deuxième avec simultanément sept -7 pays, ainsi de suite à partir du tableau 2 pour que finalement l’Occident se brise sur le projet de l’otanisation de l’Ukraine. Les élargissements de l'OTAN sous les mandats du premier ministre Tony Blair, au lieu de renforcer l'architecture de sécurité européenne l’ont profondément fragilisée par succession des tensions dangereuses entre Russes et Américains avec pour point culminant l'invasion de l'Ukraine en février 2022. L’homme politique anglais a osé même critiquer l'OTAN pour sa réticence à envisager une intervention militaire limitée en Ukraine. Tony Blair est-il normal pour provoquer la Russie jusqu’à ce niveau ? Ses responsabilités indirectes dans le déclenchement des conflits actuels d’abord par son héritage politique, maintenant par ses activités de lobbying, de démarcheur international et ses prises de position se démontrent indubitablement. Il continue d’influencer encore les dynamiques géopolitiques sombres. Son alignement historique sur les États-Unis, l’Israël, son soutien à des régimes controversés, ses échecs comme médiateur au Moyen-Orient l’impliquent dans presque tous les conflits sur Terre, Israël-Iran, Arménie-Azerbaïdjan, Inde-Pakistan, leffondrement de la Syrie, etc.

 

Tableau 2: Elargissement de l’OTAN pendant et après l’Administration de Tony Blair

Année d’élargissement de l’OTAN

 

Pays admis dans l’OTAN

Nombre de pays

Observations

1999

Pologne, Hongrie et République tchèque

3

Début de l’élargissement de l’OTAN, d’abord à trois -3 pays, puis à sept -7 pays, durant l’Administration de Tony Blair, soit au total 10 - pays en cinq -5 ans

2004

Bulgarie, Roumanie, Slovaquie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovénie

7

2009

Albanie, Croatie

2

Après le départ du pouvoir de Tony Blair, timides élargissements: soit au total six -6 pays pendant les quinze -15 dernières années

2017

Monténégro

1

2020

Macédoine du Nord

1

2023

Finlande

1

2024

Suède

1

 Source : Compilation via dépouillement des Mémoires de Tony Blair

 

2.2 - Marée noire finale de Tony Blair : l’endettement odieux des pays pauvres

L’arriérisation économique des anciennes colonies de l’Occident rétrécie les possibilités de  marché de tous ordres avec les anciennes puissances coloniales européennes aujourd’hui en chute libre. Beaucoup de la classe dirigeante centrale du monde, ne le comprennent pas et se retrouvent en panique face aux crises inéluctables qui se profilent à l’horizon. L’Angleterre actuelle est au bord de l’effondrement économique cataclysmique, mais cela n’intéresse plus Tony Blair, d’ailleurs vomi par le peuple anglais. Il se parachute partout en Afrique pour se faire utile auprès des gouvernements locaux qui connaissent mal le colon et le pyromane. L’ancien premier ministre britannique s’implique dans plusieurs pays comme le Togo, le Rwanda, le Libéria, la Sierra Léone, etc… par l’intermédiaire de son think tank Tony Blair Institute for Global Change -TBI. Mon œil ! Le démarcheur international - Photo 4 à la recherche du gain facile, conseille les gouvernements sur des questions de gouvernance, de développement économique, des réformes sectorielles, l’accompagnement stratégique, etc. C’est l’auteur du Plan national de développement -PND du Togo axé sur l’agriculture, l’énergie, les réformes fiscales, le climat des affaires, les NTIC, la facilitation des investissements, les connexions aux partenariats internationaux, etc. Le TBI apparaît en véritable gouvernement bis dans chacun des pays africains conquis pour servir d'intermédiaire entre gouvernements titulaires nationaux et investisseurs internationaux. Quelques paramètres pour se rendre compte des résultats économiques, par exemple pour le Togo sous influence du TBI. Le pays avec un PIB par habitant de seulement 450000 Fcfa, traine l’encours d’une dette publique atteignant 4288 milliards au premier trimestre 2025, passif massif toujours en hausse par rapport aux années précédentes. Le Togo en crise socio-économique et politique, peut-il se plier aux services de Tony Blair qui n’a rien réussi dans sa vie publique? Que peut-il faire plus que toutes les ressources humaines compétentes du pays? Que je côtoie d’autres sur les campus des universités publiques de Lomé, Kara et d’ailleurs, auxquelles les gouvernements successifs devraient s’adosser comme quatrième pouvoir après l’Exécutif, le législatif et le judiciaire, en vue des expertises locales approfondies et consensuelles avant exécution rationnelle des plans de développement. Dans la logique intime de Tony Blair à savoir, l’endettement remplace l’impérialisme et le néocolonialisme pour dominer définitivement les Africains par l’extrême sionisation et rothschildisation des domaines productifs locaux. Pour dominer définitivement l’homme quel qu’il soit, tu le rends débiteur à vie, à ton égard. Ainsi il travaillera toute sa vie pour te rembourser pendant que toi, tu es derrière les écrans pour les inventaires, terminé. Voilà la simplification de l’ancien esclavage, de l’ancienne colonisation, de l’ancien impérialisme et l’ancien néocolonialisme en recyclage sur les terres africaines par l’ancien premier ministre loser. Depuis que Tony Blair a échoué partout, son think tank qui embrasse tous les domaines du développement du cosmos renseigne tout simplement que c’est de la merde !


Photo 4 : Tony Blair, ex premier ministre anglais, à gauche et Victoire Tomégah-Dogbé, premier ministre du Togo, à droite


Source : republicoftogo.com


Conclusion

Par langage corporel zigzaguant, Tony Blair se montre par anticipation de nature profondément conflictuelle, non accomplie, alimentant tensions et crises partout à commencer par l’Europe puis par déflagration dans le monde. Tout ce qui se passe actuellement comme violence inouïe sur la planète Terre plonge ses racines dans les politiques dénuées de tout bon sens de l’ex premier ministre anglais, à savoir : interventionnisme, militarisme, otanisme, extrémisme sioniste, l’endettement des pays africains par la rothschildisation, l’impressionnisme, etc. Le politicien anglais demeure particulièrement subversif du point de vue des relations internationales. On l’a vu tout dernièrement à la Maison Blanche au côté du président Donald Trump tout autour du projet criminel de cadastralisation et du lotissement de la bande de Gaza victime en cours d’un second Holocauste historique dans le feu, le sang, les larmes, la soif, la faim, l’indignité humaine des enfants, femmes et hommes, cela par la volonté d’un monstre froid à visage humain, Benjamin Netanyahu en perdition de la dernière faculté humaine.

Il semble décisif de revenir sur les fondamentaux comme quoi, le fait pour une personne publique d’occuper légalement la tête de l’Exécutif d’un pays ou d’une puissance étatique ne change rien à la nature humaine de la personne. Seul le fonctionnement des institutions légales et légitimes sauve un peuple et son Etat, jamais une personne solitaire, un individu tout court. La substance d’un élu devenu personne publique, se réalise dans une dimension extrêmement institutionnelle et en régulier fonctionnement par participation : Population - Assemblée nationale - Exécutif – Universités - Entreprises. Si tel n’est pas le cas, tout dirigeant national devient borné et amputé d’un vison stratégique de son pays. Il posera des actes publics beaucoup plus pour les cinq sens de l’humain surtout pour le visible et le ressenti immédiat. Voilà ce qui caractérise la plupart des dirigeants occidentaux, en peste sur les dirigeants africains courbés, depuis la fin de la guerre froide qu’ils pensent même avoir gagné. D’où leur perte du contrôle de l’Histoire en marche. La politique dans son essence comporte une vision lointaine nécessaire au maintien de l’autosuffisance à fonder sur les bases solides internes et non sur l’exploitation d’autrui, les menaces d’intervention militaire pour plier l’adversaire d’avance et le dominer. Dominer pour piller, piller pour entretenir son propre peuple endormi dans les activités contre-nature.


Appendice


Photos diverses : L'auteur devant le palais royal de Buckingham à Londres


Source: Ressources personnelles





ALEZA Sohou, Université de Lomé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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