La responsabilité engagée de l’Europe bureaucratique dans la poursuite de la guerre en Ukraine
Photo 1 : Dirigeants européens, de l'OTAN et de l'UE à la réunion présidentielle à Washington
Source : Capture d'écran Radio-Canada Info via IPad, août 2025.
La volonté de puissance, d’impérialisme et de domination des États-Unis constitue la cause profonde de la guerre en Ukraine. En faits et données de base, la guerre en Ukraine ne concernait pas l’Europe qui avait l’impératif de jouer dès le déclenchement du conflit la mission d’une véritable ouvrière de paix. Mais hélas! Le vieux continent a suivi aveuglément les Américains via l’OTAN dans un conflit ruinant aujourd’hui ses populations, ses élites et son économie. D’après les analystes militaires, le conflit en Ukraine représente une guerre par procuration américaine pour la déstabilisation stratégique de la Russie en vue de la livrer à un plan de balkanisation puis au partage de ses immenses ressources inépuisables. Est-ce normal sur Terre qu’une élite civile et militaire d’un pays puisse planifier la fin historique d’un autre pays souverain pour assouvir ses besoins d’expansion et d’exploitation économique? Voilà le but caché de l’existence du gouvernement fédéral américain, de la CIA, du Mossad, du MI6 et de l’OTAN. Beaucoup de gouvernements locaux surtout africains ne comprennent pas la réalité politique décrite alors que cela est enseigné en principe dans presque tous les programmes de Licence de sciences sociales. Nous avons appris bien longtemps que pour le cas de la région eurasienne, le plan anglo-américain d’élargissement de l’OTAN par vagues successives se destinait à l’encerclement stratégique de la Fédération de Russie puis à la provocation tôt ou tard d’une guerre directe ou par procuration contre ce grand pays en lui portant un coup létal, fatal et final de dévastation. En conséquence, les pauvres dirigeants ukrainiens ont accepté la fonction de trahison de leur grande sœur slave, la Russie en échange de quoi, je ne sais pas.
La première technique d’intelligence de tous les temps revient à l’observation ordonnée. Elle permet déjà de voir que les dettes souveraines des États de l’Occident constituent un indicateur crucial pour ne jamais croire en la bureaucratie occidentale au sujet de toute promesse d’aide au développement économique à qui veut l'écouter. Si le président Zelensky avait un minimum de bon sens commun, le destin naturel et le débouché incontournable de son pays, c’est de se tourner vers sa grande sœur la Russie. Malheureusement dans la stratégie ukrainienne de relations internationales pour le développement économique, la fabrication de la haine du russe a couté le pays l’erreur monumentale et non mesurable sur tous les plans. Pour ainsi dire, tourner dos à la Russie par une politique imprudente de pire voisinage depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, valait un prix à payer. La bureaucratie européenne ne pourra pas sauver l'Ukraine de son abîme à la place de son authentique élite politique, civile et militaire.
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- Relance du dialogue américano-russe au sommet d’Alaska et contre-attaque diplomatique des dirigeants européens
A la surprise générale, la réussite du sommet des présidents Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska le 15 août 2025 dernier n’a pas fait plaisir aux dirigeants pathétiques européens ouvertement jaloux et indécents du succès diplomatique américain. Leur ignorance volontaire les a conduits honteusement à suivre le président Zelensky convoqué à Washington pour le 19 août en vue du partage des dernières évolutions du dialogue international. Tous voulaient convaincre sans y parvenir l’Administration Trump de récuser les résultats de sa sublime rencontre avec le président Vladimir Poutine. La rencontre de Washington quatre jours après le sommet d’Alaska s’est soldée par un échec cuisant. Rions un peu avant de continuer!
1. 1 - Contraste entre le sommet d’Alaska et la réunion présidentielle à Washington
Le sommet d’Alaska Trump-Poutine du 15 août 2025 a eu lieu sur une magnifique base militaire dans une ambiance hautement protocolaire associant tapis rouge, poignée de main triomphante, cérémonie militaire avec survol des avions de guerre B-2 et F-35 sans oublier des décorations partout aux couleurs russo-américaines. S’agissant de la réunion multilatérale lugubre, j’allais dire collectiviste du 19 août 2025 à Washington, elle incluait le président Zelensky, les dirigeants de France, d'Allemagne, l'Italie, Royaume-Uni, Finlande, l'OTAN et l'UE - Photo 2. Leur accueil commun par le président Trump était sobre, froid et même glacial sans aucune préparation. L’improvisation mettait en scène Donald Trump en train d’écouter et de diriger une classe presque scolaire de dirigeants européens visiblement déboussolés et en colère. Avant le moment de la rencontre d’ensemble, le président Zelensky a eu son tête-à-tête respectable dans le bureau ovale avec Donald Trump pendant que les dirigeants européens espéraient certainement chacun dans son coin d’hôtel que l’entretien du duo se termine pour qu’ils puissent le rejoindre à la Maison Blanche en vue d’un échange élargi tant attendu. A la fin, une photo de famille, plutôt de groupe restait sinistre de mémoire et montrait, à analyser le visage des personnes puis le langage corporel, une réunion sans consensus, mal terminée et d'ailleurs sans conférence de presse. Les tensions transatlantiques sous-jacentes paraissaient nettement visibles sur les images des télévisions du monde entier. Parce qu’il était difficile de dissimuler, la défaite des dirigeants européens sur des questions d’un cessez-le-feu préalable et des garanties solides de sécurité. Alors que la qualité de la rencontre d’Alaska Trump-Poutine - Photo 2 se démarquait par une symbolique puissante de réconciliation bilatérale, de vision commune sur le processus de fin de guerre en Ukraine qui passerait désormais directement par un accord de paix global éliminant toutes les causes profondes du conflit ukrainien. En clair, l’Administration Trump a montré sa priorité souveraine, celle du dialogue direct avec la Russie, même s’il faut s’éloigner des dirigeants du vieux continent vraiment trop lassants dans leur entêtement, idéologie, rhétorique et haine antirusse.
Photo 2 : Du haut, dirigeants européens, de l'OTAN, de l'UE à la réunion présidentielle de Washington; en bas présidents Donald Trump à droite et Vladimir Poutine à gauche au sommet d'Alaska
1.2 - Rappel des demandes européennes irresponsables devant mettre fin à la guerre en Ukraine
Selon plusieurs analystes militaires comme le colonel suisse Jacques Baud fournisseur encyclopédique de tant de données et de faits de guerre, l’armée ukrainienne est en décomposition et les Russes apparaissent en position de force. Les américains ne veulent plus financer la guerre en Ukraine et l’Europe ne pourra pas remplacer les USA dans l’entreprise en description. Chose bizarre : en dépit du fait que les dirigeants européens n’ont pas de capacité militaires, industrielles, financières pour soutenir l’Ukraine dans la guerre, ils poussent celle-ci à la continuer. Selon l’Europe bureaucratique, l’Ukraine a l’obligation de continuer par se battre contre la Russie peu importe si cela va emporter au repos éternel le dernier Ukrainien.
Les dirigeants européens n’ont rien appris de la loi historique implacable et récurrente, à savoir lorsque vous perdez une guerre, vous perdez aussi des territoires. Ils pensent que la fin de la guerre en Ukraine passera par le retrait de la Russie des parties ukrainienne conquises. Si cela ne se produisait pas alors l’OTAN et l’Occident réunis feraient en sorte que le pays agressé se positionne en force par surarmement pour une contre-offensive ultérieure victorieuse. L’Ukraine a l'obligation de se défendre contre l’agression de la Fédération de Russie ainsi à contraindre à tout prix à la défaite. Le pays agresseur aurait à payer le prix de son agression, tant sur le plan militaire, économique que judiciaire. Pour les dirigeants européens bureaucratisés, la paix en Ukraine revient à durcir une stratégie globale de pression stratégique, militaire, politique, économique et diplomatique en amenant la Russie à se retirer inconditionnellement d'Ukraine. Si le retour de la paix devrait passer par le dialogue, l’Europe bureaucratique rêve ainsi à un cessez-le-feu inconditionnel, au retour à l'intégrité territoriale ukrainienne, au développement d’un programme de garanties de sécurité solides pour l'Ukraine moyen de la prémunir contre toute nouvelle agression, à l’application contre la Russie de la justice de l’Occident, à la reconstruction de l’Ukraine par les actifs russes gelés en Europe et aux États-Unis. Sur le chemin du processus de paix européen, tout revient à maintenir et même accroître un soutien militaire par la fourniture d'armes sophistiquées et d'entraînement des troupes ukrainiennes et au durcissement des sanctions économiques contre la Russie. Voilà l'approche du conflit ukrainien par le bureaucratisme de l'Union Européenne et alliés.
2 - Menace de répétition partout de l’histoire tragique des humains
Faire preuve d’empathie et de compassion envers ceux qui subissent des souffrances plus ou moins atroces, n’est plus une faculté appartenant à tout le monde.
2.1 - Constat de l’émoussement émotionnel de la conscience du mal chez les dirigeants européens
Au lendemain du sommet Trump-Poutine en Alaska, les dirigeants européens bureaucratisés ont décidé de continuer par armer l’Ukraine pour qu’elle poursuive la guerre. Pas étonnant du tout! L’analyse historique contemporaine doigte l’Europe bureaucratique comme une hypocrite. Elle n’a jamais été une ouvrière de paix dans le monde. Quelques exemples récents le prouvent. La République Démocratique du Congo, au passage qui n’a rien de démocratique si ce n’est par l’adjectif pompeux, a déjà perdu dix-huit -18 millions d’âmes avec les armes de l’OTAN grâce au soutien de l’Occident au Rwanda à la recherche de l’espace vital et auteur inqualifiable de l’extermination massive des Congolais. Incroyable mais vrai sur Terre qu'une fourmi avale un éléphant! Qui est derrière tout cela? Qui a rendu ça possible? Qui s'émeut? Personne! Impossible de faire une simple enquête sur le génocide d’une population congolaise vivant sur ses propres terres. En direct, la bande de Gaza en Palestine est rasée avec sa population par la volonté d'un seul individu en Israël, Benjamin Netanyahou l'autre auteur monstre de massacre de masse; là encore silence absolu de l’Europe bureaucratique qui veut aujourd'hui sauver l’Ukraine, une traîtresse du peuple slave. Il fallait s’attendre à ce que les multiples élargissement de l’OTAN jusqu’au nez et à la barbe de la Fédération de Russie devraient prendre fin par une démonstration de force, à mon avis de niveau modéré par considération de la suprématie militaire d’un pays-continent. Vous ne pouvez pas comprendre les dirigeants frustres européens bureaucratisés sans les plonger dans leur propre histoire et dans leurs guerres permanentes sournoises. La manière dont les dirigeants de l'Europe bureaucratique se comportent à l’égard des Ukrainiens, peuple slave non seulement voisin, mais beaucoup plus frère du peuple russe, mérite une suite appropriée. L’effet du passé désastreux de l’Occident collectif continue ses secousses sur l’Humanité. Nous le démontrions plus tard.
2.2 - L’attitude récurrente des dirigeants européens bureaucratisés dans le conflit ukrainien
Les États-Unis ayant signé purement et simplement leur
capitulation devant la Russie dans la guerre par procuration en Ukraine, doivent
frapper du poing sur la table, s’ils veulent réellement mettre fin à cette
guerre dont encore ils sont coupables et sauver ainsi le réduit ukrainien restant en population, territoires et
patrimoines. Tout le monde le sait, la manipulation de Volodymyr Zelensky par
les dirigeants européens bureaucratisés ne date pas d’aujourd’hui. La guerre russo-ukrainienne
déclenchée le 24 février 2022 a connu ses premières négociations de paix le 28
février 2022, soient quatre jours après le début des combats. D’abord
en Biélorussie puis en Turquie. Un projet d’accord mettant fin aux hostilités était
même prêt lorsque l’Europe bureaucratique, la belliqueuse a décidé de mettre fin au dialogue
Russo-Ukrainien. Alors les Européens bureaucratisés ont envoyé le premier ministre anglais
Boris Johnson un vrai frustre en personne pour aller convaincre Zelensky de poursuivre la
guerre. A chaque fois qu’un processus de paix en Ukraine se met sur les rails,
si l’on observe bien, l’Europe bureaucratique se place de travers sur la voie menant à la résolution
du conflit.
Aujourd’hui de manière bizarre, la guerre d’Ukraine s’européanise sinistrement pour devenir le problème numéro 1 des dirigeants de l’Europe bureaucratique au détriment de leurs propres agendas contraignants de politique intérieure. Alors que beaucoup de ces dirigeants bureaucratisés ne savaient même pas à quoi ressemblaient la carte géographique et l’Etat ukrainien avant le début de la guerre en février 2022. L’ ancienne Administration Biden, responsable de la situation, a attiré dans le piège et impliqué tout doucement dans le conflit ukrainien l’Europe bureaucratique. Elle était incapable d’une préparation analytique et stratégique au moyen standard du modèle imparable de la boucle du colonel de l’armée américaine John Boyd : observation - orientation - décision- action -OODA et le cycle recommence. Les dirigeants européens bureaucratisés en première ligne, les dirigeants français qui n’ont rien à faire culturellement et historiquement avec les plans secrets anglo-saxons inconnus de la France, ont accepté naïvement leur entrée en guerre par procuration contre la Russie sans avoir calculé le coût de revient dans cette entreprise catastrophique pour tout l’Occident. Maintenant que le gouvernement américain a signé sa capitulation de la guerre ukrainienne par procuration devant la Russie au sommet d’Alaska le 15 août 2025 dernier, pourquoi les mêmes dirigeants européens bureaucratisés constituent un obstacle majeur dans l’effort de la nouvelle Administration Trump pour mettre fin au conflit? Cela nous pousse à la réflexion prochaine sur des causes profondes de la déstabilisation du processus de fin de guerre en Ukraine par les dirigeants européens bureaucratisés.
ALEZA Sohou, Université de Lomé
Source d'inspiration, quel plaisir de vous lire!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Madame /Monsieur pour l’encouragement. Je suis disponible pour les améliorations. 🙏🙏🙏
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