Alerte mondiale : un sommet Poutine - Trump à haut risque sur le sol américain

 

Pour ce mois d’août, je suis encore en position de témoigner sur un événement planétaire, à savoir un sommet à haut risque sans ordre du jour précis sur le sol américain entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump -Photo 1. 

Photo 1 : Image des présidents Vladimir Poutine, à droite et Donald Trump, à gauche

Source: https://www.watson.ch/fr/international/alain-berset/606275596-trump-poutine

Au temps biblique ancien, les prophètes ont assumé leur responsabilité divine pour prédire l’avenir, de voix critiques, de figures de résistance, de conseils aux peuples et dirigeants. En Afrique, le passé de nos aïeux, ancêtres et grands-parents révèle le rôle des messagers dans la Cité pour avertir et sauver les âmes du mal. La recherche universitaire en ce moment postmoderne a pour fonction de relayer l’activité complexe de production des connaissances, savoirs et valeurs au service des hommes de bonne volonté en vue de la production en attendant que les temps s’accomplissent. L’actualité des médias annonce une prochaine rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska aux États-Unis ce 15 août d’Assomption 2025, jour de fête pour nous catholiques du monde entier célébrant l’enlèvement au ciel de la Sainte Vierge Marie, Mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Je demande la permission d’annoncer à l’humanité que la dévotion à la Vierge Marie fait du bien au cœur du croyant en pèlerinage vers le Père par le Fils et dans le Saint-Esprit. Si le sommet entre les deux hommes apparaît à la fois inimaginable depuis un temps récent mais pertinent en ce jour d’Assomption, je suis très réservé sur le lieu de la rencontre, parce qu’inquiet au sujet de la sécurité personnelle du président Poutine sur le sol américain. D’autant plus que les relations internationales semblent instables entre la Fédération de Russie et les États-Unis. Elles ne cessent de s’exacerber selon les humeurs impulsives du président Trump, tantôt en une menace nucléaire directe puis connaissent un autre jour une baisse subite de tension diplomatique. Alors contre le président Vladimir Poutine, je crains une vengeance internationale anglo-saxonne impliquant la CIA, le Mossad et le MI6.

Même en temps de paix, c’est rare qu’un chef de l’Exécutif russe aille en visite officielle aux États-Unis et vice-versa. La dernière visite d'un président russe sur le sol américain remonte à septembre 2015 lorsque Vladimir Poutine a participé à l'Assemblée générale des Nations unies à New York sous la présidence de Barack Obama. Pour certains, la rencontre historique prévue en Alaska sur le sol américain entre les deux hommes revêt une signification géopolitique symbolique extrêmement positive entre les deux grands voisins du côté de l’extrême orient, cependant je la trouve risquée à l’égard de la partie russe qui devrait négocier en principe un rendez-vous au sommet dans un pays neutre digne d’une confiance mesurable. L’objectif du réchauffement et de la normalisation des relations avec la Russie est connu de l’Administration Trump malgré une autre aile de politique interne qui veut maintenir en l’état les tensions internationales beaucoup plus favorables au complexe militaro-industriel de l’Occident. Sommes-nous réellement à la veille d’un dégel stratégique des relations tendues entre deux pays clairement belligérants dans l’immense crise chronique de l’Etat ukrainien ou par surprise générale, le début d’un autre conflit majeur en l’occurrence celui brandi par les démons de ce monde, à savoir la Troisième Guerre mondiale si quelque chose de grave arrivait au président Vladimir Poutine sur le sol américain. Je pars du principe que dans la doctrine militaire russe, la décapitation par l’ennemi de la direction Exécutive du pays équivaut à une attaque nucléaire qui doit obtenir une réponse nucléaire. Certains de mes proches, naturellement optimistes me disent que je suis trop pessimiste. Je n’en sais rien! En revanche, face aux événements, il faudrait envisager le pire et se tenir prêt à la planification opérationnelle des actions et réactions de riposte.

1 - L’analyse historique et la réalité de la violence politique aux États-Unis

Avant que je ne devienne étudiant en sciences sociales, mon père - Photo 2, un leader ayant posé les bases du développement de sa localité en tant qu’élu permanent comme conseiller de préfecture et responsable d’autres multiples charges publiques, m’enseignait à la maison au cours de nos échanges domestiques « qu’en politique, tout est possible », ainsi je le découvrirai plus tard sur les bancs de l’université. Ce qui arriva. 

Photo 2 : ALEZA Tchalim Joseph - né vers 1937 et décédé le 10 sept 1993

Source : Ressources personnelles.

Depuis que les chancelleries du monde annoncent l’événement de la rencontre Poutine-Trump, la loi empirique de terrain de mon père me revient à l’esprit. Et si le président Poutine se faisait tuer subitement sur le sol américain ce 15 août 2025? Quelle serait la suite des événements? Un acte isolé ou localisé peut catalyser une catastrophe mondiale via les mécanismes des armées du monde aujourd’hui et partout en alerte maximale. C’est pourquoi j’ai peur pour le monde en ce moment crucial de la programmation du lieu de la rencontre entre les présidents Poutine et Trump. Par analyse historique, abondante même dans les programmes scolaires et universitaires, rappelons-nous des causes immédiates ayant déclenché la Première Guerre mondiale. Il s’agissait de l’attentat-assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, héritier du trône austro-hongrois et de son épouse Sophie, le 28 juin 1914 à Sarajevo. Un mois plus tard, c’est-à-dire le 28 juillet 1914 la Première Guerre mondiale éclata avec la déclaration de guerre de la monarchie de l’Autriche-Hongrie à la Serbie tenue responsable de l’attentat. Puis effet domino des alliances militaires qui se détestaient et se haïssaient en permanence. Paf ! Dévastation de la Première Guerre mondiale. Et des générations entières ont raté leur espérance de vie poursuivant projets légitimes de vie humaine: s’instruire, se former, travailler, gagner des revenus, réaliser ses rêves, se marier, faire des enfants, les éduquer, progresser et le cycle recommence. Alors les amis l’heure est redevenue grave. Nous vivons sous menaces récurrentes de choix politiques des dirigeants du monde dont la plupart ne sont pas normaux.

Le sol américain a la triste mémoire de l’élimination ou tentative d’élimination des grands hommes. Les exemples les plus cruels et donnant vertiges concernent le président John F. Kennedy des États-Unis abattu froidement en 1963; le leader des droits civiques, l’afro-américain Martin Luther King a subi tragiquement le même sort en 1968; puis la même année l’un des membres influents de la grande famille Kennedy, Robert F. Kennedy a été éliminé froidement. Plusieurs grands autres leaders politiques américains ont été la cible de tentatives d'élimination physique. Il s’agit des présidents Ronald Reagan en 1981; Gerald Ford en 1975; George H. W. Bush en 1993, Donald Trump lui-même en juillet 2024. Le président Trump a été blessé à l'oreille par un tireur posté sur un toit, cela en direct à la télévision américaine. Les assassinats ou tentatives d’élimination physique répétés des leaders charismatiques aux États-Unis illustrent mes craintes légitimes au sujet de la sécurité du président Vladimir Poutine surtout en ces périodes de fractures internationales aggravantes. Sans oublier que les gouvernements américains orchestrent ou participent ou encore commanditent l’élimination physique des dirigeants des pays tiers.

2 - Stratégie institutionnalisée des opérations d’assassinats ciblés dans les pays tiers par les États-Unis

La doctrine stratégique américaine demeure intraitable en touchant presque l’abîme et lorsque celle-ci se couple aux tactiques maléfiques israéliennes d’élimination physique des leaders surtout au Moyen-Orient, l’ensemble prévient qu’il ne faut jamais avoir confiance aux entités politiques pareilles. Tout peut arriver à tout moment. Elles éliminent d’abord ensuite appellent au dialogue et à la négociation ou en même temps pendant ceux-ci. C’est terrible! La tentative de décapitation de la direction de l’Exécutif iranien civil, militaire et scientifique tout récemment pendant la guerre de douze jours en juin 2025, illustre parfaitement le double jeu international de l’Occident à ne jamais oublier par la jeunesse consciente montante. Le renversement brutal du régime du président Bachar el-Assad en décembre 2024, l’élimination du puissant général iranien Qassem Soleimani en janvier 2020, probablement futur successeur du guide de la Révolution Iranienne, sans évoquer les nombreux assassinats des leaders des divers mouvements palestiniens, libanais, syriens, irakiens, iraniens démontrent comment les entités politiques de l’OTAN ne reculent devant aucune norme religieuse, morale, juridique et politique pour prendre le contrôle d’une région entière ou d’un pays étranger.

Le comble: ce 7 août 2025 dernier, les États-Unis ont annoncé sans détour leur plan ignoble d’arrestation du président constitutionnel vénézuélien, en exercice Nicolas Maduro, accusé de tous les maux intérieurs de la société américaine parmi lesquels la violation présumée des lois antidrogue des États-Unis. Je ne comprends pas le raisonnement du gouvernement américain pour convaincre le monde de sa cause : comment le Venezuela connu pour ses plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde peut-il passer de l’économie licite pétrolière à celle illicite du trafic de drogue? Malgré l’absence de bon sens, ce gouvernement offre une récompense atteignant 50 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation ou à la condamnation à mort d’un président d’une autre nation. Contre toute attente, la réplique vénézuélienne a mis au chaos le gouvernement américain par l’offre symétrique de 50 millions de dollars à toute personne livrant les informations impliquant Donald Trump comme usager des services criminels de Jeffrey Epstein. L’attitude de l’Administration Trump revient à une incitation mondiale au meurtre d’une personnalité publique ou à un coup d’Etat dans un pays souverain émancipé, cela sous silence assourdissant de la communauté internationale censée défendre l’immunité diplomatique protégeant les chefs d’Etat en exercice de toute poursuite judiciaire devant les juridictions pendant au moins la durée de leur mandat. L’immunité signifie clairement qu’un président légal et légitime d’une République ne peut être arrêté, détenu ni poursuivi par une instance judiciaire nationale ou étrangère. L’Occident n’entend pas les principes de cette oreille s’il s’agit des chefs d’Etat étrangers des pays souverains, c’est-à-dire insoumis à la volonté des États-Unis, de l’OTAN et de leurs alliés. Par hypothèse, il faut prendre au sérieux, l’Administration Trump en perdition et dans un acte désespéré de folie pourrait s’aventurer vers le pire en s’en prenant d’une manière ou d’une autre à la sécurité du président Vladimir Poutine, une fois qu’il aurait mis pied sur le sol américain. Alors vigilance! 

Conclusion

Les opérations de décapitation ciblant les dirigeants étrangers ou des figures d’autorité menées par l’Occident, en particulier les États-Unis et l’Israël sont multiples. J’ai juste voulu attirer l’attention de la hiérarchie du commandement civil et militaire russe pour une vigilance accrue avant l’acceptation de toute proposition américaine de dialogue, de normalisation des relations internationales et de négociation sur l’Ukraine qui, aucune à mon humble avis, n’a besoin de mobiliser physiquement le président Vladimir Poutine en cette période historique délicate. Encore qu’il s’agisse de se rendre sur le sol américain. Le président Vladimir Poutine reste la boussole actuelle de l’univers. J’ai peur avec l'évolution létale des nouvelles armes, notamment les cyberarmes au moyen d’appui technologique sophistiqué de l’IA, que l’ennemi ne saisisse l’occasion pour passer indétectablement à l’action contre la sécurité physique du Stratège Poutine. Pour mettre fin au programme ambitieux de la nouvelle régulation mondiale très favorable à la libération des peuples opprimés de la Terre.

ALEZA Sohou, Université de Lomé