Le zelenskisme: une tragédie politique et géostratégique pour l’Ukraine
Le nouveau monde du XXIème en plein séisme géostratégique se démarque par l'instabilité des relations internationales. En face des menaces qui pèsent sur nous tous, chacun se trouve obligé d’apporter les résultats de ses observations, analyses et interprétations pour se dédouaner de toute responsabilité en cas de basculement du monde dans un nouveau conflit à l’échelle planétaire. La raison d’être d’un universitaire comme tout bon procureur dans un État de droit, consiste à s’autosaisir des conflits majeurs qui déstabilisent les rapports humains et sociétaux. En vue d’apporter les résultats des analyses établissant les responsabilités pour éclairer les effets, conséquences et décisions. Ainsi je m’intéresse aujourd’hui dans un court article à Volodymyr Zelensky -photo 0, président actuel de l’Ukraine pour présenter son approche du conflit avec la Russie ou globalement son art de guerre contre son voisin. A lui tout seul, il a provoqué une faille tectonique dans son voisinage géographique en acceptant se constituer en épouvantail de l’Occident contre la grande Russie. Grande par sa foi, son histoire, sa géographie, sa démographie, son économie, sa société, sa science, sa technologie spatiale, militaro-industrielle, etc.
Photo 0 : Photo officielle du président Volodymyr Zelensky
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Avant de devenir président de l’Ukraine en 2019, il était acteur de théâtre, amuseur du peuple ukrainien. Devenu président de l’Ukraine, sa profession d’origine semble le poursuivre, mais à l’envers en devenant acteur de tragédie au détriment de son propre peuple. En effet Volodymyr Zelensky, a abandonné la politique comme activité de noblesse au service public et privé des populations pour se travestir en un individu de tragédie au point que je le soupçonne un trouble mental plus ou moins grave. Il s’est laissé tromper, instrumentaliser et manipuler par certains dirigeants incompétents de l’Occident souvent mal élus et traîtres des peuples. À l’observer, il rêvait probablement dans son fort intérieur d’être vainqueur d’une guerre contre la Russie comme son lointain homologue américain et acteur de cinéma. Je veux invoquer la mémoire du président Ronald Reagan -photo I autoproclamé vainqueur de la Guerre froide sévissant entre l’Occident et l’ancienne URSS avec comme symbole de fin de cette guerre la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. J'ai eu la chance de visiter ce mur en ruine à Berlin.
Photo I : D’acteur de cinéma, Ronald Reagan quatrième à droite devint le 40ème président des États-Unis de 1981 à 1989. Il est entouré ici respectivement à sa droite de son épouse Nancy Reagan , de Diana Spencer et du prince Charles devenu roi Charles III ce 8 septembre 2022
Cependant Ronald Reagan n’en demeure pas moins l’un des meilleurs présidents des États-Unis. Concernant Zelensky qui voulait lui ressembler, que retenir essentiellement de son parcours politique progressivement chaotique pour lui-même et partant son peuple, son armée... ? Par méthode historique, analyses chronologiques des événements géopolitiques et stratégiques en plus l’analyse de fond du langage des dirigeants russes et ukrainiens, nous espérons cerner les éléments constitutifs de la faiblesse de la doctrine politique et stratégique du dirigeant de l’Ukraine.
1 - De l’opération spéciale russe en Ukraine : la responsabilité engagée de Zelensky trompé et manipulé par les anglo-saxons
Certains disent que la guerre Russo-Ukraine a commencé en février 2014 à la suite de la révolution ukrainienne orchestrée encore par le président américain Barack Obama comme naguère la guerre en Libye en 2011 avec comme issue l’éclatement du terrorisme en Afrique noire à partir de la destruction de l’Etat libyen, de l’assassinat inqualifiable et odieux du Colonel Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011 à Syrte. J'ai encore souvenance de la prospère, puissante et belle ancienne Libye parce qu'ayant eu la chance de la visiter. Je fus ainsi témoin oculaire du niveau de développement socio-économique atteint par l'Etat libyen avant sa destruction sauvage par L'OTAN. A l'instar des évènements en Libye, rappelons que la soi-disant révolution ukrainienne fomentée par le gouvernement des États-Unis, a conduit à la destitution du président constitutionnel de l’Ukraine, à savoir Victor Lanoukovytch qui a finalement fui en Russie comme tout récemment le président syrien Bachar Al Assad le 8 décembre 2024.
S’agissant du conflit létal qui oppose la Russie à l’Ukraine, le monde découvre la réalité de la guerre sous le sceau d’opération spéciale en Ukraine au matin du 24 février 2022, en chiffres magiques 24/2/2022. Ce jour-là, le président Vladimir Poutine en accord avec son État-major a décidé de déclencher une opération spéciale en invoquant l’article 51 de la Charte de l’ONU -chapitre VII qui permet à un Etat d’exercer la légitime défense collective en cas d’agression armée. Tel semble être le cas des populations russophones menacées par d’incessantes attaques ukrainiennes depuis 2014. Ainsi la Russie se trouve sollicitée par les Républiques de Donetsk et Louhansk - toutefois non reconnues internationalement - pour les protéger d’un génocide en cours de commission par l’Ukraine. La Russie vainqueur de la Seconde Guerre mondiale qualifie par ailleurs l’Ukraine d’aujourd’hui d’Etat néonazi pour tirer des conséquences juridiques d’un droit international ancien lui permettant la dénazification de force de son voisin. Certains experts en droit international contestent les positions et éléments avancés par la Russie pour lui autoriser une guerre qualifiable de préventive contre l’Ukraine.
Tout compte fait, la guerre russo-ukrainienne aussitôt déclenchée a failli prendre immédiatement fin avec un compromis politique en préparation entre les deux belligérants. En effet, les négociations entre les deux pays ont débuté le 28 février 2022, d’abord en Biélorussie puis en Turquie pour aboutir à un projet d’accord de capitulation responsable de l’Ukraine avec un traité de paix. Pour l’histoire, les activités diplomatiques en vue d’ajuster les clauses du traité de paix entre la Russie et l’Ukraine s’étaleront jusqu’au 9 Avril 2022. Comme le monde entier le sait aujourd’hui, le premier ministre anglais d’alors un autre comique, débarque à Kiev un jour noir du 9 Avril 2022 sous double influence de haine légendaire anglo-saxonne contre les Russes, en particulier des Anglais et des Américains, spécialement celle du président Joe Biden. Pour pousser Zelensky à abandonner son peuple, son armée, son pays et ses ressources en vue d’une aventure tragédienne à la place de l’activité politique et diplomatique au service de l’intérêt général de l’Ukraine. Boris Johnson a simplement trompé et manipulé Zelensky - photo II comme quoi il pourra, avec l’aide occidentale infliger une défaite stratégique à la Russie.
Photo II : Volodymyr Zelensky et Boris Johnson
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Zelensky finira par déchirer le projet de traité de paix avec la Russie ce 9 Avril 2022 pour se livrer à une série de faits psychodramatiques à l’échelle mondiale par relation publique de communication savamment cousue par les cabinets de propagande occidentaux et relayée par les masses médias de la région. Subitement, le président de l’Ukraine abandonne la politique et la diplomatie pour prendre l’habit de vedette, croit-il même mondiale, à vrai dire pour sa propre cause inconnue. À partir de cette période, s’ouvrira un bal de défilé de dirigeants occidentaux vers la capitale ukrainienne dans une orgie d’accolades, d’embrassades, de tapements sur dos avec Zelensky au moment où l’armée russe entrait en véritable guerre intensive pour moudre les troupes ukrainiennes aujourd’hui en déroute avancée.
2 - Volodymyr Zelensky en vedette devant les Parlements de l’Occident collectif
En tout feu tout flamme, le dirigeant
ukrainien défilait par visioconférence devant les Parlements du monde
occidental en étalant ses sentiments opaques qui guident ses décisions d’ailleurs irrationnelles d’affronter
la Russie. Zelensky s'est ainsi adressé à une quinzaine de Parlements à travers
le monde depuis le début du conflit Russo-Ukrainien en février 2022. Ses interventions souvent réalisées en visioconférence s'inscrivent dans un objectif
de mobilisation internationale des ressources financières et militaires en faveur de
l'Ukraine. Il a parlé au Congrès
américain - photo III, à l’Assemblée
nationale française, à la Chambre des communes du Royaume-Uni, au Bundestag de
l’Allemagne,
au Knesset israélien, aux Parlements canadien, européen, japonais, suisse,
italien, belge, portugais, luxembourgeois, tchèque…
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Pour la circonstance, les parlementaires, dit-on du monde libre contre la Russie, incarnation des autocraties du sud collectif, se tiennent presque en standing ovation pour écouter religieusement leur nouveau prophète politique Zelensky. Visiblement celui-ci se prêtait à ce jeu dangereux de l’existence précédant l’essence. Pendant ses discours adaptés politiquement selon les circonstances de l’histoire de chaque peuple et de son Parlement, Zelensky étalait aussi sa haine du Russe et du président Vladimir Poutine. Depuis trois ans combien de discours a-t-il prononcé ? Combien d’interviews a-t-il accordé ? Combien de conférences de presse a-t-il organisé ? Combien de conversations téléphoniques avec chacun des dirigeants de l’Occident collectif, de l’Otan a-t-il eu ? Combien de réunions formelles, informelles organisées pour mobiliser les ressources planétaires et vaincre définitivement la Russie ? … Je ne sais pas! Toutefois les historiens nous caractériseront un jour l’étendue de l’opération de communication massive. Ensuite quel dirigeant américain, européen Zelensky n’a-t-il pas reçu à Kiev ? Quelle capitale occidentale n’a-t-il pas visité ? Et pour quels résultats politiques et diplomatiques au service des populations ukrainiennes qui ne demandent qu’avant toute chose, leur président leur assure le premier besoin humain à savoir le droit à la vie. Mais néant jusqu’au naufrage personnel de Zelensky dans le bureau ovale de la Maison Blanche ce 28 février 2025 ! -photo IV.
Photo IV : Naufrage personnel de V.
Zelensky -à gauche dans le bureau ovale de la Maison Blanche -au milieu le président
D. Trump -à droite le vice-président JD Vance
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Zelensky a dépensé une bonne partie du contribuable ukrainien, de l’aide occidentale pour son autopromotion, son image et sa recherche de gloire personnelle n’existant que dans sa psychologie. Même si l’Ukraine a eu d’immenses livraisons d’armes, des systèmes de défense, un soutien économique et des accords stratégiques en plus de plusieurs paquets de sanctions contre la Russie sans oublier la mobilisation non officielles de certaines troupes de l’OTAN et des États-Unis pour ne pas laisser disparaître le pays, la raison d’être de la politique et de la diplomatie, c’est de garantir en primauté la vie et la sécurité de la population pour qu’elles vaquent librement à ses projets et occupations. Aujourd’hui d’autres dirigeants surtout européens en mal d’audience dans leur propre pays se greffent sur la souffrance des populations ukrainiennes en utilisant cyniquement Zelensky comme catalyseur de leur popularité. Ce dernier ne comprenant pas la théorie des jeux d’alliance, a manqué une politique rationnelle de bon voisinage avec la Russie, pour se végéter dans les bas sentiments de haine contre un peuple voisin.
Le zelenskisme a ruiné purement et
simplement l’Ukraine qui a perdu sa démographie, son patrimoine et ses
ressources économiques par l’imprudence politique d’un homme et sa négligence
dans l’analyse géostratégique des corrélations de forces et de moyens avant l’aventure d’une
guerre. Même en réponse légitime contre un pays agresseur, je rappelle, disposant d'une triade nucléaire.
ALEZA Sohou, Université de Lomé
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