Benjamin Netanyahu osera-t-il envahir la bande de Gaza?
Ma réponse est non et pourquoi?
Le criminel de guerre présumé Benyamin Netanyahou depuis le mandat d’arrêt émis à son encontre le 21 novembre 2024 par la Cour pénale internationale, il ne cesse d’annoncer au monde son intention d’ordonner à l'armée le débarquement dans les prochains jours sur la bande de Gaza comme solution finale au problème de l’organisation islamiste du Hamas. Son triple objectif dont le premier est clairement déclaré consiste à vaincre définitivement le Hamas et le second non-publié et donc camouflé répond au plan sioniste caché d’agrandir territorialement l’Etat d’Israël constitué comme seul pays au monde à ne pas disposer de frontières géographiques officielles, légales et internationalement reconnues. Selon certains dirigeants extrémistes israéliens avec comme chef de file Benyamin Netanyahou, ce pays a pour destin politique de s’agrandir par stratégie militaire et par la guerre. L’autre objectif non les moindres reste une tentative de survie politique pour Nétanyahou, sous pression de son propre peuple et de l’Humanité entière qui ne le laisseront pas perpétrer un second holocauste historique à la face du monde.
1 - Le cynisme et la méchanceté de Benyamin Netanyahou
L’élément politique clé avancé par le premier ministre israélien visant à occuper Gaza indéfiniment, c’est d’empêcher le Hamas de reprendre le contrôle stratégique de la bande de Gaza. Contrairement aux précédentes tactiques d'incursion brève, l'armée israélienne prévoit de maintenir sa présence sur les territoires conquis, avec des postes de surveillance et des zones de sécurité érigées. Netanyahou a affirmé cyniquement que l'opération impliquerait un déplacement massif de Palestiniens pour « leur propre sécurité »; comble d’une folie d’un dirigeant qui ne se soucie même pas de son propre peuple lui demandant depuis bien longtemps de dégager du pouvoir. Par cette opération militaire, le premier ministre israélien veut libérer contradictoirement par violence de guerre les otages restants, 58 selon certaines estimations et sécuriser enfin son pays. Alors que tous les analystes de la politique de Netanyahou sont unanimes pour relever qu’il utilise la guerre contre les peuples voisins d’Israël en vue de perdurer au pouvoir et échapper à ses nombreux ennuis judiciaires.
L’impact du chaos en préparation de Netanyahou dans la bande de Gaza qui dénombre déjà 52 000 morts, 118 000 blessés et cela presque sous silence international provoquerait pour la moindre évaluation une crise humanitaire sans précédent. Déjà le blocus inqualifiable du criminel de guerre présumé Netanyahou sur l'aide humanitaire de première nécessité aggrave la famine, l’organisation des urgences et l’accès aux soins médicaux de l’enfance, l’adolescence, des femmes, des personnes âgés, des vulnérables... Toute la population dépendant de l'aide internationale, et en face de la violation des principes humanitaires, certaines organisations accusent l’actuel premier ministre israélien présumé très corrompu, d’utiliser la famine comme arme de guerre pour faire fuir les populations de la bande de Gaza.
2 - L’impossible invasion de la bande de Gaza
L’opération militaire d’occupation de la bande de Gaza du criminel de guerre présumé Benyamin Netanyahu n’aura pas lieu du fait de plusieurs risques et menaces. L’opération sonnera probablement la cloche de l’arrestation de cet homme peureux qui se cache à chaque fois qu’il y’a répliques à ses provocations. Cela pourrait entraîner des facteurs géopolitiques conduisant vers une guerre majeure au Moyen-Orient. D’autres incertitudes concernent la résistance farouche du Hamas. Le mouvement islamiste refuse même toute négociation sous pression militaire et menace même de reprendre les zones évacuées. Le peuple israélien et l’aile républicaine de l’armée sont épuisés du criminel de guerre présumé. Même une partie des soldats israéliens expriment ouvertement leur réticence à participer à une occupation prolongée de la bande de Gaza. Un coup de théâtre politique n’est pas à exclure en Israël pour que l’Etat arrête ce nouveau type de dictateur pour le juger lui-même à la place de la CPI. Par ailleurs l’armée israélienne redoute en cas de débarquement sur la bande de Gaza un enlisement similaire à l’occupation américaine en Irak, en Afghanistan, en Libye… avec comme résultat un chaos sans fin. Le président des États Unis Donald Trump en visite actuelle au Moyen-Orient, en snobant Netanyahu signale apparemment une rupture politique entre les deux hommes. Le deuxième plus enclin à la trahison et aux crimes présumés.
Enfin Benjamin Netanyahou apparaît trop faible dans son vouloir d'occuper Gaza. Pour le moment, il emploie les bombardements massifs à effet génocidaire pour créer la psychose, la peur et provoquer un départ volontaire des dernières populations civiles, bien qu’aucun pays n’ait officiellement accepté de les accueillir. Netanyahou demeure aux abois et passe ses derniers moments à la tête de l’Etat d’israël qui l’a vomi il y a bien longtemps. Même s’il semble déterminé à envahir et occuper Gaza malgré les risques humanitaires et politiques, j’ose espérer que les prochains jours confirmeront la présente analyse et seront décisifs pour mettre fin à l’aventure politique de cet homme particulièrement nuisible pour le peuple israélien, le Moyen-Orient et le monde.
ALEZA Sohou, Université de Lomé.
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